Learning Spanish – vale la pena pero es duro !

« Tu apprendras l’espagnol en trois mois », m’ont-ils dit lors de ma fête de départ à Bruxelles. « C’est une langue facile et en plus tu connais déjà le français ». Une semaine plus tard, je suis arrivée à Barcelone, avide d’apprendre, avide de parler et de comprendre… tout. Cela s’est avéré beaucoup plus difficile que je ne le pensais (et que mes amis ne le pensaient). A Barcelone, vous avez le défi supplémentaire du catalan qui est présent dans la vie quotidienne, par exemple dans les marchés alimentaires et les noms de rues – tous les mots ne sont pas familiers et vous ne pouvez pas faire la différence entre le catalan et le Castellano (espagnol).

J’ai commencé à étudier, d’abord en petit groupe avec d’autres étrangers, puis en cours particuliers, et lentement mais sûrement, j’ai commencé à apprendre et à comprendre la différence entre « pan con tomate » et « pa amb tomaque », la différence entre « calle » et « carrer ». J’ai commencé à comprendre les structures verbales et la façon directe de parler par rapport à l’anglais (peu de gens disent « j’aimerais bien » en espagnol, c’est plus « Yo quiero »). J’avoue que les formes du verbe subjonctif m’ont longtemps troublée (et même maintenant quand je suis stressée, je fais des erreurs), mais ça y est, lentement mais sûrement, j’y arrive.

J’ai décidé d’essayer de passer l’examen de langue espagnole de Cervantes (niveau B2). Des études intensives, beaucoup d’écriture (et de réécriture !) de courts essais, des verbes réguliers et irréguliers et l’apprentissage de règles grammaticales difficiles, j’ai finalement passé les examens (écrit, écoute et oral). C’était stressant et angoissant, mais j’étais si heureuse quand j’ai finalement découvert que j’avais réussi ! Un verre de cava de célébration plus tard et j’avais déjà prévu de continuer mes études pour le niveau C1 !